LE RÉSEAU

PUISSANCE QUATRE

En 2018, liés par leurs engagements respectifs en faveur de la jeune création, La Loge (Paris), le TU (Nantes), le Théâtre Olympia – Centre dramatique national (Tours), le Théâtre Sorano (Toulouse) et le Théâtre 13 (Paris) se fédèrent autour d’un objectif commun : accompagner les parcours de quatre artistes théâtraux émergent·e·s, et soutenir la production et la visibilité de leurs spectacles à travers une mutualisation de leurs ressources. Forts de leur expertise et de leur complémentarité, ils unissent leurs forces pour offrir aux compagnies un parcours structuré sur trois ans.
En 2024, le réseau Puissance Quatre se développe pour se déployer plus largement au niveau national en élargissant son nombre de partenaires dans de nouvelles régions. Ainsi, ce sont le Théâtre Joliette (Marseille), La Maison des Métallos (Paris), Les Célestins (Lyon), Le Quai-CDN (Angers) qui rejoignent le réseau.
Une promotion de 6 artistes, chacun·e implanté·e dans les 6 régions représentées par le Réseau est accompagnée depuis début 2025.

CONSEIL ET DÉVELOPPEMENT

Mise en commun de leur expertise au service des artistes accompagné·e·s à travers des temps d’échanges et de conseils personnalisés.

VISIBILITÉ ET MISE EN RÉSEAU

Soutien de la visibilité des artistes avec l’organisation de rencontres, le tissage de nouvelles relations de partenariat et la construction d’un parcours de création à travers des temps de forte visibilité professionnelle.

PRODUCTION

Aide au montage de production des nouvelles créations par un apport financier de 10 000€ par artiste sur 3 ans.

PROMOTION EN COURS

PROMOTION EN COURS

3ème promotion du dispositif

artistes accompagné·e·s par Puissance 4 en 2025-2026-2027

archives

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2ème promotion du dispositif

Projets & artistes accompagné·e·s par Puissance 4 en 2021-2022-2023

© Émilie Beauvais

Emilie Beauvais et Matthieu Desbordes de la Compagnie Supernovae

Into the groove (écorchés mais heureux)

Deux sœurs et un frère se retrouvent au bord de la mer. Leur père vient de mourir. Ils doivent digérer le choc de cette disparition et gérer la succession. Entre règlements de comptes et souvenirs, leur rencontre les fait remonter jusqu’aux années 80, les années Madonna. Comment vivre au présent quand le passé pèse autant ?

© Lucas Palen

Adel est un garçon “neuro-atypique”. Atteint de troubles du spectre de l’autisme, on le dit détaché, différent, solitaire ou violent. Vers le spectre raconte son parcours, de la naissance à l’âge adulte, en zoomant sur les personnes qui l’entourent - parents, éducateur, institutrice, infirmière - pris dans le tourbillon d’une vie pas comme les autres, qui les touche et les change. En cinq mouvements, la pièce embrasse les trajectoires de ces satellites opiniâtres et bienveillants. En son cœur, Adel est comme une présence-absence, incarné par le musicien Bedis Tir et une ambitieuse partition de synthétiseurs modulaires.

© Elsa Seguier Faucher

Près de cinquante ans après la mort du réalisateur italien Pier Paolo Pasolini, quatre artistes se retrouvent sur une scène de théâtre et plongent dans la nuit de ce meurtre pour en faire un spectacle. Oui mais lequel ? Quelle histoire raconter et comment ?

© Marie Clauzade

Julie Benegmos de la Compagnie Libre Cours

Strip : au risque d’aimer ça

L'installation performative de Julie Benegmos et Marion Coutarel propose aux spectateur·ice·s une expérience immersive dans le milieu du striptease. Mêlant fiction, récit autobiographique et témoignages, "Strip : Au risque d’aimer-ça" vient déranger l’ordre social et sexuel de notre société, déplaçant notre regard vers la question de l’amour.

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1ère promotion du dispositif

Projets & artistes accompagné·e·s par Puissance 4 en 2019-2020-2021

© Margot L’hermitte

Hugues Duchene de la Compagnie Royal Velours

Je m’en vais mais l’État demeure

Depuis l’élection du dernier président de la République, Hugues Duchêne est entré dans une expérience totale : L’écriture permanente d’une longue pièce de théâtre visant à transcrire les évolutions politiques de la France contemporaine. Il met en scène des évènements politiques connus de tous mais il lui arrive aussi de jouer à l’apprenti reporter, et le plus souvent, ce sont donc des évènements publics vécus intimement qui y sont narrés.

© Pablo Baquedano

Au début, il y a ce désir d’interroger notre rapport à la croyance, cette idée que l’homme a besoin de croire, que c’est en lui, et d’en déceler les mécaniques primitives et archaïques. Et puis, apparaissent un feu, une pierre, une guitare, trois acteurs, des toiles imprimées. Avec eux, des histoires. Puis, d’autres questions, une chanson, une bataille dans les montagnes, un voyage sur la Lune. Le théâtre sera notre terrain de jeu, le reste nous l’emprunterons à la grande fiction du monde.

© Fred Fouche

L’histoire des « postiches », gang de braqueurs rendus célèbres dans les années 80, sera prétexte à une exploration sensible du genre humain. Le Gang est une fresque théâtrale de ces « postiches », narrée par un groupe qui tente de trouver comment être considéré collectivement, au-delà de leur propre existence individuelle. Ils contrediront la rumeur, ce bruit sourd qui vient de nulle part mais qui se lit sur toutes les bouches. La presse, la Préfecture de Police, les gouvernements successifs, la mémoire populaire se sont racontés l’histoire de ce gang. Ils ont été tantôt considérés comme des hors la loi, des Robins des bois des temps modernes, des guérilleros urbains, des gauchistes révolutionnaires…

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Anthony Martine

Quand on dort on n’a pas faim

Anthony Martine est comédien , performeur et metteur en scène. Après deux ans en Conservatoire d’arrondissement parisien, il intègre en 2020 l’ESCA. Depuis, il a collaboré avec Rébecca Chaillon (Plutôt Vomir que Faillir saison 2023 2024 ), Emilie Rousset et Louise Hémon ( Rituel 5 : La mort, Festival d’Automne 2024 ) et Louis Arène ( Makbeth saison 2024-2025-2026). En 2025, il devient artiste associé au Théâtre 13 où il présentera son seul-en-scène Quand on dort on n’a pas faim.

Kristina Chaumont

Ma pensée creuse, volutes en crise

Kristina Chaumont, comédienne, collabore avec plusieurs metteurs en scène comme Jeanne Lepers et Tamara Al Saadi. Elle co-crée le spectacle itinérant Sur la Route et poursuit des projets en espace public avec le Collectif 49701, notamment la série Les 3 Mousquetaires – la série. En 2023, elle fonde sa compagnie HYPOTHÈSE VAPEUR, explorant les liens entre l’intime et le politique. Elle crée La tête loin des épaules, un seul en scène sur la psychiatrie, présenté à La Criée. Elle travaille actuellement sur Ma pensée creuse volutes en crise, prévu pour 2026.

Marion Thomas, metteuse en scène, comédienne et autrice, croise arts et sciences dans une approche pluridisciplinaire. Formée à La Manufacture à Lausanne et à l’Université de Nantes, elle crée Kit de survie en territoire masculiniste avec la compagnie suisse Pintozor, présenté à Aurillac, Avignon et au Fringe Festival. Elle mène des projets alliant arts et sciences, comme avec l’IFREMER et le collectif art-sciences Serres. Passionnée par la marionnette, la danse et la performance, elle nourrit son travail de références numériques et technologiques. Actuellement, elle crée Faire Troupeau et est artiste associée au TU-Nantes.

Collectif Mind The Gap

J’étais parti·e, pardon (dans un autre univers ) et Pour que l’année soit bonne et la terre fertile

Le collectif, fondé en 2014 par Thomas Cabel, Julia de Reyke, Anthony Lozano, Coline Pilet et Solenn Louër, explore une création horizontale entre réalité et fiction. Leur premier spectacle, Tonnerre dans un ciel sans nuage (2015), établit leur esthétique unique. En 2017, ils adaptent Le Mariage de Gombrowicz avec jeu et musique live. En 2021, ils créent J’aurais mieux fait d’utiliser une hache, un hommage au cinéma d’horreur, toujours en tournée. En 2024/2025, ils lancent deux nouveaux spectacles, Pour que l’année soit bonne et J’étais parti·e, pardon (dans un autre univers).

Logan de Carvalho - Compagnie Les Grands Écarts

Nelvar, le royaume sans peuple

Comédien, auteur et metteur en scène, formé à l'École Nationale d'Art Dramatique de Saint-Étienne, Logan collabore depuis 2011 avec des metteurs en scène tels que Arnaud Meunier, Pauline Laidet, Baptiste Guiton ou encore le Collectif OS’O. Avec sa compagnie Les Grands Écarts, il développe un théâtre mêlant fiction et engagement. En 2017, il crée son seul en-scène Moitié Voyageur, coécrit avec Vincent Dedienne et Anaïs Harté, et adapté en roman sous le titre « Ma sœur est une gitane » chez Payot. En 2023, son spectacle [RAKATAKATAK] C’est le bruit de nos cœurs reçoit le Prix Incandescences. Également scénariste, il coécrit la série Fagnes pour la RTBF. Il réalise en 2024 son premier court-métrage « Tchorave ». Il prépare pour 2025 la création de Nelvar, le royaume sans peuple.

Romane Nicolas - Groupe Scalpel

J’abandonne avec joie

Autrice et performeuse trans, formée au département d’écriture dramatique de l’ENSATT, Romane travaille au croisement du rire et de l'inquiétude. À la recherche d'un devenir-queer et d'une libération face aux normativités, elle explore un théâtre qui subvertit la langue, les récits et les corps. Également éditrice pour Le Pôticha et Revue Dégèn, ses textes sont publiés aux Solitaires Intempestifs, aux Éditions Théâtrales et chez Esse Que Éditions. En 2018, elle reçoit le prix « Écriture de mise en scène SACDBeaumarchais », puis en 2023, le prix « Écrire pour le cirque ARTCENA », consacrant son approche singulière de l’écriture contemporaine. Avec le Groupe Scalpel, elle développe Que la machine vive en moi puis J’abandonne avec joie.